La Forteresse de Berrye :
un patrimoine unique et en danger
Bâtie au confins de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine, la Forteresse de Berrye est un témoin remarquable de l’architecture militaire médiévale. A l’encontre de la plupart des châteaux du Val de Loire, elle n’a pas été remaniée au cours de la Renaissance. Il a fallu attendre la deuxième moitié du XIXème siècle pour qu’un prince de l’église : Monseigneur de Dreux-Brezé, évêque de Moulins et descendant de la famille propriétaire des lieux, s’éprisse de la vieille forteresse endormie et décide de lui redonner une partie de sa splendeur passée.
La Forteresse de Berrye est
classée Monument historique,
dans sa totalité.
La forteresse a été bâtie sur une roche entourée de profondes douves sèches. Les datations les plus anciennes font remonter la construction au XIIème siècle.
On peut supposer l’existence préalable d’une « Roche » où les populations venaient se réfugier pour se protéger en temps de guerre ou lors des incursions vikings remontants la Loire à partir du IXème siècle.
La Forteresse de Berrye est
classée Monument historique,
dans sa totalité.
La forteresse a été bâtie sur une roche entourée de profondes douves sèches. Les datations les plus anciennes font remonter la construction au XIIème siècle.
On peut supposer l’existence préalable d’une « Roche » où les populations venaient se réfugier pour se protéger en temps de guerre ou lors des incursions vikings remontants la Loire à partir du IXème siècle.
Un patrimoine vivant et ouvert à la visite,
dans la vallée de la Loire, à la frontière de trois provinces : l’Anjou, le Poitou et la Touraine.
La forteresse est d’abord un ouvrage militaire, le site est ceint de remparts dont la majeure partie est intacte. A l’origine ces remparts étaient flanqués de neuf tours de défense, dont seule la tour carrée subsiste et se dresse dans le paysage.
Le site est seulement accessible par deux ponts dont l’un s’ouvre sur le village de Berrie à l’Est, et l’autre, débouchant vers la Porte St-Martin, s’ouvre vers le paysage de vignobles à l’Ouest. Les douves quant à elles sont accessibles par un portail donnant près de l’Eglise. La visite libre des douves est autorisée par cette entrée en respectant les lieux interdits d’accès pour des raisons de sécurité.
A l’intérieur des murailles on trouve deux espaces principaux séparés par des corps de logis :
La Cour Basse,
utilitaire, massive et ouverte sur le village, la Basse Cour est un lieu de vie durant la période médiévale. Elle accueille les villageois et les garnisons de soldats sur place.
La Cour Haute,
lieu paisible et protégé, imprégné d’une grande spiritualité, accessible par la porte St-Martin vers l’Ouest. La Haute Cour est réservée au seigneur et est une cour d’apparat et de réception.
Un patrimoine vivant et ouvert à la visite,
dans la vallée de la Loire, à la frontière de trois provinces : l’Anjou, le Poitou et la Touraine.
La forteresse est d’abord un ouvrage militaire, le site est ceint de remparts dont la majeure partie est intacte. A l’origine ces remparts étaient flanqués de neuf tours de défense, dont seule la tour carrée subsiste et se dresse dans le paysage.
Le site est seulement accessible par deux ponts dont l’un s’ouvre sur le village de Berrie à l’Est, et l’autre, débouchant vers la Porte St-Martin, s’ouvre vers le paysage de vignobles à l’Ouest. Les douves quant à elles sont accessibles par un portail donnant près de l’Eglise. La visite libre des douves est autorisée par cette entrée en respectant les lieux interdits d’accès pour des raisons de sécurité.
A l’intérieur des murailles on trouve deux espaces principaux séparés par des corps de logis :
La Cour Basse,
utilitaire, massive et ouverte sur le village, la Basse Cour est un lieu de vie durant la période médiévale. Elle accueille les villageois et les garnisons de soldats sur place.
La Cour Haute,
lieu paisible et protégé, imprégné d’une grande spiritualité, accessible par la porte St-Martin vers l’Ouest. La Haute Cour est réservée au seigneur et est une cour d’apparat et de réception.
Visitez la Forteresse de Berrye :
un lieu grandiose et majestueux
Seule la visite physique permet de se rendre compte pleinement de la majesté des lieux et de leur intérêt comme témoignage historique.
Les principaux bâtiments sont :
Dans la partie Sud Ouest du Logis,
un bâtiment largement remanié au XIXème siècle, s’élève sur deux étages au-dessus des anciennes cuisines médiévales (XVème). Il est desservi par un magnifique escalier en spirale, implanté par l’évêque au cœur des anciens édifices.
Cet ensemble fait partie des rénovations conduites par Monseigneur de Dreux-Brezé entre 1869 et 1890. Le bâtiment est dans un style néo-Renaissance, avec fenêtres à meneaux, cher à Viollet-le-Duc (l’architecte ayant mené cette reconstruction M. MOREAU était d’ailleurs l’un de ses disciples).
Dans la partie Sud Est de ce Logis,
se trouve la partie maîtresse du site, avec l’ancien donjon XIIème. Ce quadrilatère parfait est séparé en deux salles : la majestueuse aula, salle de réception médiévale, d’une surface de 150 m² et d’une hauteur de 10 m au centre, est éclairée par trois fenêtres en ogives dotées de vitraux géométriques, la seconde pièce, la camera ou Galerie des tableaux, la jouxte à l’Ouest.
Les deux salles sont couvertes par des voutes lambrissées en coque de bateau inversée.
Dans la Cour Haute,
se trouve adossée aux remparts la chapelle castrale Sainte-Madeleine. Elle date vraisemblablement du XIIIème siècle et est le seul édifice pour lequel nous ayons un écrit la mentionnant et étant contemporain à cette dernière (charte de dotation datant de 1262).
La chapelle est encore décorée de quelques traces du décors médiéval (XIIIème et XVème siècles).
Le Castel St-Martin,
il protège la forteresse à l’Ouest et est percé par la porte du même nom. Le pont qui relie la Cour Haute à l’extérieur a remplacé un ancien pont levis, dont on peut encore voir les traces laissées.
Cet ensemble a été largement remanié au XIXème siècle par Monseigneur de Dreux-Brézé.
Les douves :
La forteresse surprend également le visiteur lorsqu’il explore ses dessous et se perd dans ses galeries souterraines et salles troglodytes.
Lorsque l’on parcourt les douves sèches qui entourent les remparts, on découvre également tout un monde troglodytique avec d’anciennes habitations, des étables, des anciennes caves viticoles et un immense réseau de carrières, l’une d’elle est encore en exploitation pour fournir le tuffeau nécessaire aux restaurations.
Les chais du domaine y sont d’ailleurs implantés, procurant une atmosphère particulièrement favorable au vieillissement de nos vins.
Visitez la Forteresse de Berrye :
un lieu grandiose et majestueux
Seule la visite physique permet de se rendre compte pleinement de la majesté des lieux et de leur intérêt comme témoignage historique.
Les principaux bâtiments sont :
Dans la partie Sud Ouest du Logis,
un bâtiment largement remanié au XIXème siècle, s’élève sur deux étages au-dessus des anciennes cuisines médiévales (XVème). Il est desservi par un magnifique escalier en spirale, implanté par l’évêque au cœur des anciens édifices.
Cet ensemble fait partie des rénovations conduites par Monseigneur de Dreux-Brezé entre 1869 et 1890. Le bâtiment est dans un style néo-Renaissance, avec fenêtres à meneaux, cher à Viollet-le-Duc (l’architecte ayant mené cette reconstruction M. MOREAU était d’ailleurs l’un de ses disciples).
Dans la partie Sud Est de ce Logis,
se trouve la partie maîtresse du site, avec l’ancien donjon XIIème. Ce quadrilatère parfait est séparé en deux salles : la majestueuse aula, salle de réception médiévale, d’une surface de 150 m² et d’une hauteur de 10 m au centre, est éclairée par trois fenêtres en ogives dotées de vitraux géométriques, la seconde pièce, la camera ou Galerie des tableaux, la jouxte à l’Ouest.
Les deux salles sont couvertes par des voutes lambrissées en coque de bateau inversée.
Dans la Cour Haute,
se trouve adossée aux remparts la chapelle castrale Sainte-Madeleine. Elle date vraisemblablement du XIIIème siècle et est le seul édifice pour lequel nous ayons un écrit la mentionnant et étant contemporain à cette dernière (charte de dotation datant de 1262).
La chapelle est encore décorée de quelques traces du décors médiéval (XIIIème et XVème siècles).
Le Castel St Martin,
il protège la forteresse à l’Ouest et est percé par la porte du même nom. Le pont qui relie la Cour Haute à l’extérieur a remplacé un ancien pont levis, dont on peut encore voir les traces laissées.
Cet ensemble a été largement remanié au XIXème siècle par Monseigneur de Dreux-Brézé.
Les douves :
La forteresse surprend également le visiteur lorsqu’il explore ses dessous et se perd dans ses galeries souterraines et salles troglodytes.
Lorsque l’on parcourt les douves sèches qui entourent les remparts, on découvre également tout un monde troglodytique avec d’anciennes habitations, des étables, des anciennes caves viticoles et un immense réseau de carrières, l’une d’elle est encore en exploitation pour fournir le tuffeau nécessaire aux restaurations.
Les chais du domaine y sont d’ailleurs implantés, procurant une atmosphère particulièrement favorable au vieillissement de nos vins.
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